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"DIMANCHE
DES RAMEAUX"
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Notre engagement dans
des actions bienfaisantes inspirées par l’Évangile assure la
présence actuelle de Jésus et rétablit son honneur atteint
par le dénigrement de ses adversaires.
Cette
semaine sera sainte
Cette semaine sera sainte si nous en décidons ainsi. Comme Jésus a reçu le don de la résurrection lorsque Dieu l’a relevé des morts, ainsi chaque disciple pourra expérimenter, au fil de la Semaine sainte, la puissance partagée par Dieu. Puisse la joyeuse procession des rameaux renouveler notre mémoire et nous confirmer dans l’espérance manifestée en ce dimanche unique de l’année liturgique.
Le dimanche des Rameaux est le dernier dimanche avant Pâques et il ouvre donc la Semaine Sainte. Durant la messe de ce dimanche, on commémore l'entrée triomphale de Jésus dans Jérusalem. Cette année il tombe le 9 avril.
PRIER
ET PARTAGER
La
religion des autres fait parfois peur et pourtant elle
peut enrichir notre foi. En effet, par cet échange, nous
renforçons nos croyances en les distinguant de celles des
autres. Une meilleure appréhension de l'histoire des
religions, des cultures qui les portent et des gens qui
les confessent sont de nature à raffermir notre relation à
Dieu et, pour ce qui nous concerne, notre identité de
chrétien.
Dès
lors, la différence devient une force sur laquelle nous
pouvons nous appuyer pour aller plus loin dans notre foi
et dans notre relation à l'autre. Mais la différence peut
aussi devenir destructrice, si chacun n'est pas
respectueux d'autrui et de ses croyances.
Mc 11,1-10 (Entrée du
Seigneur dans Jérusalem)
Lorsqu'ils approchent de Jérusalem, vers Bethphagé et
Béthanie, près du mont des Oliviers, Jésus envoie deux de
ses disciples et leur dit : « Allez au village qui est en
face de vous. Dès que vous y entrerez, vous trouverez un
petit âne attaché, sur lequel personne ne s'est encore
assis. Détachez-le et amenez-le. Si l'on vous dit : "Que
faites-vous là ?", répondez : "Le Seigneur en a besoin, mais
il vous le renverra aussitôt." » Ils partirent, trouvèrent
un petit âne attaché près d'une porte, dehors, dans la rue,
et ils le détachèrent. Des gens qui se trouvaient là leur
demandaient : « Qu'avez-vous à détacher cet ânon ? » Ils
répondirent ce que Jésus leur avait dit, et on les laissa
faire. Ils amenèrent le petit âne à Jésus, le couvrirent de
leurs manteaux, et Jésus s'assit dessus. Alors, beaucoup de
gens étendirent leurs manteaux sur le chemin, d'autres, des
feuillages coupés dans les champs. Ceux qui marchaient
devant et ceux qui suivaient criaient : « Hosanna ! Béni
soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le Règne
qui vient, celui de David, notre père. Hosanna au plus haut
des cieux ! »
Messe
Is 50,4-7 (Le Serviteur de Dieu devant la souffrance)
Le Seigneur mon Dieu m'a donné le langage des
disciples, pour que je puisse, d'une parole, soutenir celui
qui est épuisé. Chaque matin, il éveille, il éveille mon
oreille pour qu'en disciple, j'écoute. Le Seigneur mon Dieu
m'a ouvert l'oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je
ne me suis pas dérobé. J'ai présenté mon dos à ceux qui me
frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe.
Je n'ai pas caché ma face devant les outrages et les
crachats. Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c'est
pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c'est
pourquoi j'ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que
je ne serai pas confondu.
Ps 21,8-9.17-20.22-24
(Pourquoi m'as-tu abandonné)
Tous ceux qui me voient me bafouent, ils ricanent et
hochent la tête : « Il comptait sur le Seigneur : qu'il le
délivre ! Qu'il le sauve, puisqu'il est son ami ! » Oui, des
chiens me cernent, une bande de vauriens m'entoure. Ils me
percent les mains et les pieds ; je peux compter tous mes
os. Ces gens me voient, ils me regardent. Ils partagent
entre eux mes habits et tirent au sort mon vêtement. Mais
toi, Seigneur, ne sois pas loin : ô ma force, viens vite à
mon aide ! sauve-moi de la gueule du lion et de la corne des
buffles. Tu m'as répondu ! Et je proclame ton nom devant mes
frères, je te loue en pleine assemblée. Vous qui le
craignez, louez le Seigneur,glorifiez-le, vous tous,
descendants de Jacob, vous tous, redoutez-le, descendants
d'Israël.
LE
JEÛNE:
Si le
jeûne est un acte de privation, il est aussi un geste
d'humilité devant Dieu, il nous ramène à ce que nous
sommes, simplement des hommes et des femmes appartenant à
la même humanité,"notre propre chair".
"Le
jeûne que je préfère, n'est-ce pas ceci: dénouer les liens
provenant de la méchanceté, détacher les courroies du
joug, renvoyer libres ceux qui ployaient, bref que vous
mettiez en pièces tous les jougs ! N'est-ce pas partager
ton pain avec l'affamé ? Et encore, les pauvres sans abri
tu les hébergeras, si tu vois quelqu'un nu te le
couvriras: devant celui qui est ta propre chair tu ne te
déroberas pas" (Es 58,6-7).
LA PRIÈRE:
La
prière n'est pas réclamation, mais, là encore, un acte
d'humilité devant Dieu à qui l'on reconnaît la toute
puissance par notre sollicitation. Et en nous tournant
vers le Seigneur, nous nous détournons de nous-mêmes, nous
délaissons notre ego pour nous abandonner à Dieu en toute
confiance, remplis d'espoir. Or, ce premier élan est comme
un prélude à notre ouverture aux autres.
"Quand
vous priez, ne rabâchez pas comme les païens ; ils
s'imaginent que c'est à force de paroles qu'ils se feront
exaucer. Ne leur ressemblez donc pas, car votre Père sait
ce dont vous avez besoin, avant que vous lui demandiez"
(Mt 6,7-14)
LE PARTAGE:
Le
partage suppose l'altérité et la réciprocité car pour
qu'il y ait partage, il faut un autre qui partage avec
moi.
Il permet aussi de dépasser les différences en
donnant à mon prochain autant de valeur qu'à moi-même,
puisqu'en partageant je me prive pour lui. Dès lors, en me
ramenant à la condition d'autrui et surtout de plus
pauvre, je prends le chemin du Christ qui s'est fait
homme.
" Car
j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger, j'ai eu soif
et vous m'avez donné à boire, j'étais un étranger et vous
m'avez recueilli; nu, et vous m'avez vêtu; malade, et vous
m'avez visité; en prison et vous êtes venus à moi. (...)En
vérité, je vous le déclare, chaque fois que vous l'avez
fait à l'un de ces plus petits, qui sont mes frères, c'est
à moi que vous l'avez fait !" (Mt 25,31-46).
Les célébrations de la Semaine sainte sont pour les communautés chrétiennes un temps de prière particulièrement fervente. Aussi, prions Dieu avec confiance, lui qui n’a pas craint d’affronter les drames de l’existence humaine.
Dieu
de tendresse, exauce-nous.
- Prions pour les personnes qui souffrent dans
leur corps; qu’elles trouvent réconfort et espérance dans
la passion du Christ.
- Prions pour les persécutés à cause de la
justice; qu’ils trouvent dans la passion du Christ un
exemple de courage et de liberté.
- Prions pour l’Église; qu’elle soit fidèle à
suivre son Seigneur jusqu’à la croix.
- Prions pour notre société; qu’elle sache
reconnaître et promouvoir tout ce qui concourt à la
croissance du monde nouveau.
Dieu de tendresse et de pitié, écoute la prière
de ton peuple. Toi qui as soutenu ton Fils au long de sa
passion et qui l’as tiré du tombeau, accorde-nous le même
soutien et la même grâce. Nous te le demandons par ce même
Jésus, ton Fils, notre Seigneur. ? Amen.
LES RAMEAUX
Dans
la tradition chrétienne, le dimanche des Rameaux est le
dernier dimanche de Carême, celui qui précède la fête de
Pâques. Et ouvre la semaine sainte. Notre jardinier très
intrigué par ces rameaux se penche sur leur nature
historique, climatique et botanique… palmier ou buis ?
L'ORIGINE
DES RAMEAUX
Au temps de Jésus, la Pâque juive approche. Le
soir, des feux brillent sur les collines de Jérusalem,
cette cité curieusement vallonnée. Car en ce moment on
célèbre ici comme ailleurs depuis des siècles la grande
fête juive qui commémore le départ d'Egypte du peuple
hébreu, la liberté, la fin de l'esclavage et la naissance
en tant que peuple, l'aide que Dieu a donné à son peuple
dans sa fuite. Nous y revenons au sujet de Pâques. On
afflue donc de partout vers la capitale, de loin parfois,
de l'étranger même, on loge sur place, on chante, c'est la
fête. Jésus a logé à proximité, car c'est l'occasion pour
lui de rencontrer une grande foule.
Jésus a fait chercher à ses disciples une mule, afin d'entrer facilement dans Jérusalem où il se sait attendu par cette foule. Il va ainsi faire acte public d'être le Messie, celui que les juifs attendent. Mais sa réputation le précède. Les foules arrivent au devant de lui, surtout les enfants, déposant des branchages et des vêtements sur le chemin de celui qu'il considèrent comme leur roi, et agitant des branches pour le saluer et marquer leur liesse. D'ailleurs rameau vient du latin ramus, qui veut dire branche.
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Jérusalem est une ville d'altitude, située en
Palestine, plus précisément au sud, en Judée. Il y a 2000
ans, le climat était le même bien sûr ! Un climat
continental, à influence méditerranéenne, surtout pas les
tropiques. Mais vue d'Europe occidentale aux premiers
temps de l'église, Jérusalem est une contrée exotique.
D'exotique à tropical il n'y a qu'un pas. Et voici les
foules munies de palmes, c'est-à-dire de feuilles de
palmiers, alors que les palmiers peinent à pousser ici, en
tout cas plus que sur notre Côte d'azur ! On y rencontre
plutôt des oliviers et des caroubiers.
La bénédiction des palmes conserve le type antique des synaxes extra-sacramentaires, que ne suivait pas l'offrande du divin Sacrifice; la procession dérive du rite hiérosolomytain, où il était en usage déjà vers l'an 385. La Messe stationale, en revanche, a un caractère bien distinct, une sobriété grandiose, vraiment romaine. La sainte liturgie ne sépare point le souvenir de la Passion du Sauveur de celui des triomphes de sa Résurrection ; -voilà la raison du titre de Hebdomada paschalis donné jadis à cette semaine, et des fréquentes mentions de la sainte Résurrection qui se rencontrent dans la Messe et l'Office divin, aujourd'hui comme le Vendredi Saint -puisque, si le Pascha nostrum immolatas est Christus1 commençait dès le Jeudi-Saint et se poursuivait dans la Parascève, il eut pourtant son véritable accomplissement au matin de la Résurrection, quand Jésus traditus est propter delicta nostra et resurrexit propter justificationem nostram.2 Pour les anciens, le Paschale Sacramentum renfermait ce triple mystère, et de là venait que, dès le Vendredi-Saint, devant le bois adorable de la Croix, ils annonçaient déjà les gloires du Sauveur ressuscité : Crucem Tuam adoramus ... et sanctam resurrectionem Tuam laudamus et glorificamus. 3
1
"Notre Pâque est le Christ, qui s'est immolé" (1 Cor., v,
7).
2"Il est mort à cause de nos péchés, et Il est
ressuscité pour nous en donner la rémission" (Rom., IV,
25).
3 "Nous vénérons votre Croix ... Nous louons et
glorifions votre sainte Résurrection"
Un
autre point édifiant : la date. L'église a fixé la date en
fonction de la pleine lune. Si l'on suppose que Pâques se
déroule au printemps, ce qui est toujours controversé, il
y a peu de chances que l'on agite des palmes desséchées
par l'hiver devant Jésus. On peut donc penser qu'il s'agit
d'oliviers, d'autant plus qu'il est probable que Jésus ait
passé la nuit avec des amis au Mont des Oliviers, dernière
protubérance avant d'entrer en ville, chemin sur lequel il
va être accompagné.
Dans les régions situées au nord du bassin
méditerranéen, les palmes sont remplacées par des rameaux
de buis. Celui-ci pousse à l'état sauvage dans les régions
où l'humidité n'est pas trop abondante et le sol
suffisamment calcaire. L'évangile du dimanche des Rameaux
décrit l'entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, quelques
jours avant la Passion. Ce récit ne mentionne pas le buis,
mais parle de palmes étendues sur le sol en l'honneur de
Jésus. Il s'agit là d'une coutume fort ancienne en Orient
où, pour acclamer un héros, on agitait des palmes
symbolisant l'immortalité de leur gloire.
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La
ville de Jérusalem signifie en hébreu « fondation de paix
». Or, elle n’a jamais connu la paix. Son histoire est
faite d’invasions, de destructions et de reconstructions.
Face aux menaces extérieures, des remparts en assurent la
protection.
Ce jour-là, les portes se sont ouvertes. Venant
des sommets de la ville, Jésus s’avance. A son passage, le
peuple jubile, les manteaux tombent, les palmes s’agitent.
Il n’a pas l’allure d’un puissant conquérant mais se
présente pacifique, porté par un ânon. C’est lui le
Roi-serviteur qui apporte la véritable paix pour les
nations.
La
procession des Rameaux est chaque année l’un des grands
moments de la vie des chrétiens de Terre sainte. Elle suit
l’itinéraire tracé par le Christ. A pas lents, martelant
le sol d'un bâton, les kawas, pantalons bouffants,
tarbouche sur la tête et sabre au côté, ouvrent la marche
avec les fanfares des scouts et la procession colorée,
priante et chantante qui entoure le patriarche.
Du sommet du mont des Oliviers, elle se dirige
vers la vieille ville dont elle franchit l’une des portes
sans triomphalisme ni désir de puissance. La présence
chrétienne sur cette terre est symbolique et humble. Mais
ici, les disciples de Jésus sont fiers de tenir la place
de l’ânon de l’Evangile.
Sur leur dos, ils portent le messager de la paix
en une terre qui souffre d’un conflit interminable entre
deux peuples. Bientôt, les portes de la ville s’ouvriront
à nouveau pour laisser passer un Roi de dérision, un
Christ au visage défiguré par la souffrance. Les bras
étendus, il donnera sa vie pour réconcilier les hommes
entre eux et leur apporter la paix véritable.
Disciples de Jésus à travers le monde, nous construisons parfois nos vies comme des citadelles imprenables en nous réfugiant derrière des murailles alors que le Christ passe et s’offre à nous. Ouvrons-lui nos portes ! Apaisés, réconciliés avec nous-mêmes et entre nous, nous le suivrons sur son chemin de Passion pour le Père et pour l’homme. Avec lui, nous serons pour ceux que nous croisons des témoins et des porteurs de sa paix.
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PRIÈRE
Dieu
éternel et tout-puissant, qui, pour donner au genre humain
un exemple d'humilité, avez voulu que le Sauveur se
revêtit de notre chair et subit le tourment de la croix,
accordez-nous, nous vous en supplions,
d'accueillir les enseignements de sa passion de manière à
prendre part à sa résurrection.
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"DICTON"
"Le Dimanche des Rameaux"
Dimanche avant Pâques.
Synonyme du vent de l'année.
Le vent des Rameaux ne change pas de sitôt.
S'il pleut aux Rameaux, il pleut sur la faux.
Le vent du jour du buis dure aussi longtemps que
lui.
Le dimanche des Rameaux, le vent d'en-bas [sud],
mets tes tonneaux en garatas [au rebus] ; quand le vent
est soulaire [sud-ouest], rinçons les verres [récolte
moyenne]. Le vent d'en-haut [nord] rinçons les tonneaux
[récolte abondante].
Le vent qui souffle sur les Rameaux soufflera sur
la moisson.
Si le vent est du Nord le jour des Rameaux, de
toute la saison,
Au cours de votre repas du soir, faites quelques
chose il ne fera pas chaud.
Nord : froid, céréales satisfaisantes.
Est : sécheresse, céréales satisfaisantes.
Sud : chaleur et bonnes récoltes de pomme de
terre.
Ouest : humide, pluie et abondances de fourrage.
Et
d'ici, va débuter le Triduum Pascal. C'est le sommet de
l'année liturgique.
Voici des suggestions pour vivre ces jours
exceptionnels chez vous, dans votre maison.
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Jeudi
Saint:
Au cours de votre repas du soir, faites quelque
chose de spécial pour vous rappeler le dernier repas de
Jésus.
Bénissez ainsi votre repas: "Bénis sois-tu,
Seigneur notre Dieu, toi qui nous as enseigné ton
commendement d'amour par ton Serviteur Jésus qui a lavé
les pieds de ses disciples au cours du dernier repas qu'il
prit avec eux la veille de sa mort. Augmente en nous le
désir de nous servir les uns les autres en Jésus, ton
Fils, notre Seigneur, Amen."
Au cours du repas, lisez un passage de
l'écriture. Vous pouvez aussi vous laver les mains les uns
aux autres en signe de service mutuel, à l'exemple de
Jésus.
Vous pouvez manger de l'agneau en rappel de
Jésus, l'Agneau de Dieu. Vous pouvez aussi faire usage de
pain sans levain et de vin en rappel de l'Eucharistie.
Vendredi
Saint:
Aujourd'hui, c'est jour de jeûne en mémoire de la
mort de Jésus.
Mangez peu. Faites usage des "brioches du Carême"
(brioches sur lesquelles une croix est dessinée). Vous en
trouverez chez votre boulanger.
Mettez la croix à l'honneur. Ornez-là de fleurs.
Musique d'ambiance: "Les sept paroles du Christ,la Passion
selon saint Mathieu (Bach)".
Regardez un programme spécial de télévision
diffusé à l'occasion du Vendredi saint. Faites-le suivre
d'un échange.
Samedi
Saint:
Aujourd'hui, décorez votre maison dans l'attente
de la joie de la Résurrection: fleurs, banderoles.
Préparez les mets spéciaux qui serviront pour votre repas
de fête de demain: oeufs de Pâques, gâteau, etc...Musique
d'ambiance. Ce soir, c'est la Veillée pascale.
Dimanche
de Pâques:
Aujourd'hui, c'est le grand jour de la
Résurrection. Faites un repas de fête. Décorez de fleurs
la table du repas et allumez-y les cierges que vous avez
rapportés de la Veillée pascale. Musique joyeuse.
Comme mets spécial, vous pouvez avoir des oeufs à
la coque colorés Ils feront la joie des enfants.
Bénissez ainsi votre repas: "Béni sois-tu,
Seigneur notre Dieu, toi qui remplis nos coeurs de joie en
ce jour de la Résurrection. Fais que nous vivions à jamais
pour toi, dans l'amour les auns des autres, afin que nous
te rendions grâce par Jésus ton Fils notre Seigneur.
Amen."
Au cours du repas, expliquez les symboles
traditionnels qui entourent la fête de Pâques. Les oeufs
de Pâques: symboles du Christ qui sort vivant du tombeau
comme un poussin sort de l'oeuf en brisant l'écaille. Les
lys: signes de la vie, de la beauté, de l'éclat de la
résurrection. Les bonbons et le chocolat nous font penser
que la fête de Pâques nous fait entrer dans la Terre
promise, pays où coulent le lait et le miel.
Mercredi des Cendres //
Carême // Les 5 dimanches du Carême
DIMANCHE DES RAMEAUX //
JEUDI
SAINT // VENDREDI SAINT
SAMEDI SAINT // JOUR DE PÂQUES
Pâques et ses coutumes et tradition
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